Henry, l'ami étranger avec lequel Claudia a une liaison, vient de mourir. Elle décide de continuer à mener une vie sans goût et sans ambition, en incarnant de cette façon l'univers de l'ex-RDA.
Paula veut être peintre, elle ne veut que cela. La petite fille terrorisée par son père va trouver la force de s'opposer à lui d'abord, puis à son mari. Elle luttera pour exister, pour disposer de son corps, puis pour faire des études aux Beaux-Arts. Elle en paiera le prix : elle renoncera à son premier enfant.
Konstantin n'a jamais connu son père, un nazi notoire ayant commis de nombreux crimes pendant la guerre. Fuyant cet héritage trop lourd à porter, le jeune homme change de nom, rejoint un groupe d'anciens résistants à Marseille puis revient en RDA après la construction du mur de Berlin. Mais rapidement, son passé familial le rattrape. Prix Sofitel du meilleur livre étranger 209 (roman).